L'histoire de France, depuis le XIXe siècle, a été marquée et en partie façonnée par l'immigration. Il convient donc d'aborder la question migratoire sans l'isoler des contextes dans lesquels elle s'est déroulée, pour en parler autrement et la réhabiliter comme partie prenante de l'histoire politique légitime. L'auteur insiste sur les phénomènes d'opinion, de mémoire collective qui ont toujours accompagné la présence étrangère, afin de relativiser les débats politiques actuels et de montrer en quoi la vie politique, sociale, économique et culturelle française a été marquée par l'immigration de masse.
Analyse et comparaison de la réaction des Français face aux immigrés dans les années 1930 et les années 1980 qui ont en commun d'être des périodes de forte présence immigrée, de crise économique et de chômage.
Ce livre nous invite à découvrir l'histoire de l'immigration telle qu'elle fut organisée par les entreprises responsables de l'exploitation minière, des origines des mines au XVIIIe siècle jusqu'à la fin des années 1970. " Vingt-neuf nationalités différentes ont été recensées dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais ". Mais ici ne trouvent place que les cinq principales vagues d'immigration. Sont décrits et illustrés les conditions d'installation, les pratiques communautaires, les modes de vie et les différents modes de recrutement des mineurs belges, algériens, polonais, italiens et marocains.
Depuis leur Indépendance en 1830 jusqu'à l'époque actuelle les Belges ont été nombreux en France. Les raisons de leurs déplacements sont cependant très variées : certains ont émigré pour trouver de l'emploi dans l'industrie textile du Nord, d'autres comme saisonniers dans l'agriculture. Mais la présence belge a aussi été forte pendant les deux guerres mondiales sous la forme de réfugiés y trouvant un asile précaire. Des artistes, des cadres, des retraités ont aussi fait le choix de vivre en France et les élections législatives belges de 2003 ont confirmé que la France est le pays étrangers qui abrite le plus de Belges. (Résumé de la revue)
Les deux cents documents présentés et analysés dans cet ouvrage sont de natures diverses : lois, décrets, ordonnances, instructions ministérielles et correspondances préfectorales, statistiques, cartes, textes littéraires, articles de journaux, témoignages oraux, affiches, tracts, etc. Ils couvrent, sur deux siècles, de la Révolution française à l'actualité immédiate de l'année 2002, l'ensemble des problèmes posés par l'immigration en France : l'exil, le recours à la main d'ouvre étrangère, l'accès à la nationalité française, le sort des femmes et celui de la deuxième génération qui n'est plus à proprement parler immigrée. Ils fournissent un éclairage sur les principales nationalités présentes. Cet ouvrage se veut un instrument de travail qui peut se lire dans l'ordre chronologique ou se consulter par thèmes. (Présentation éditeur)
L'historique des migrations en France change de nature au XIXe siècle. Elle se présente comme une immigration économique qui s'accroît durablement après la seconde guerre mondiale jusqu'à la suspension des flux extracommunautaires après 1974. A l'immigration de travail, succède une migration de peuplement qui, en raison de la crise économique, remet en cause les instruments traditionnels de l'intégration.
Rappel de la réglementation en Belgique concernant les étudiants étrangers et importance pour les universités de former les étudiants belges et étrangers à la solidarité internationale.
Cet article offre un aperçu des résultats les plus importants d'une étude de quartier. Cette étude décrit la perception subjective de la santé et l'utilisation des services de santé chez les Turcs et les Belges plus âgés.
Historique des migrations pour la période 1851-1918 qui retrace l'apport des étrangers à la mémoire collective à travers le portrait des différentes nationalités qui ont construit la France au vu de leur métier, de leurs luttes, de leur participation au mouvement ouvrier depuis la commune de Paris jusqu'à la première guerre mondiale. Enrichi de photographies d'ouvriers ou de héros de la résistance, cet album retrace les conditions de vie de cette fraction de la classe ouvrière composée de Belges, d'Italiens, de Polonais juifs d'Europe.
L'ouvrage tente de comprendre si, les enfants qui ont grandi dans un cadre familial garant de la culture et des traditions du pays d'origine, ont plus de chances de "bien s'en sortir" dans une société où ils sont confrontés à une culture différente. L'auteur a rencontré des jeunes Marocains et Marocaines entre 18 et 24 ans qu'elle a interrogé sur la réussite scolaire, la formation, l'insertion professionnelle, la relation avec leurs parents. A la lumière des écrits existants sur la question de l'élaboration identitaire, et tout en considérant cette recherche d'ordre exploratoire, l'auteur s'est efforcé de discerner la façon dont les jeunes rencontrés ont construit leur identité et dont ils gèrent les conflits identitaires qui se présentent à eux.
Résultats d'une enquête menée en Belgique (Bruxelles) concernant le marché du travail pour les jeunes : Belges, ressortissants de la CEE et non ressortissants de la CEE : scolarisation, taux de chômage, d'emploi pour la période comprise entre mai 1991 et mai 1993.
En 1989, l'Association Génériques a recensé 2 000 journaux publiés par les immigrés en France. Ce matériau permet de retracer l'historique des migrations depuis le XIXème siècle et de rendre une histoire aux exilés et aux révolutionnaires de toutes origines et à partir de 1900 la mémoire des principales vagues migratoires : Belges, Italiens, Arméniens, Russes, juifs d'Europe de l'Est, républicains Espagnols. Puis à partir de 1945 émerge la presse des expatriés maghrébins et portugais qui se positionne vis-à-vis de la guerre coloniale et qui complète, dans ses caractéristiques communes, l'intérêt de cette presse marquée par l'exil, tournée vers son pays et rédigée majoritairement en langue d'origine et qui se révèle être une source d'archives extrêmement précieuse.
Cet article traite de la façon dont les artistes belges ont regardé les peuples du Congo entre 1880 et 1940. Sont examinées quelques oeuvres graphiques produites par ces artistes ainsi que leurs écrits. Ces artistes sont tous aussi porteurs de stéréotypes et valident les visions hiérarchisantes des "races" et des cultures du système colonial.
La Belgique fut au 19ème siècle un pays d'émigration. Le port de Belgique (Anvers) constitua un point de passage pour environ 100 000 émigrés belges, allemands, européens de l'est, juifs russes, et austro-hongrois. Le passage des émigrants joua un rôle fondamental dans le développement de l'activité portuaire et eut des incidences sur le paysage urbain et la vie sociale anversoise. Le déclin de l'émigration vers le Nouveau-Monde, durant l'entre-deux-guerres, la perte de prépondérance de la colonie allemande d'Anvers après 1918 et la montée de la xénophobie achevèrent d'effacer ce rôle majeur tenu par Anvers au tournant du siècle.
Cette étude analyse les déterminants - mouvements naturel et migratoire - de la croissance démographique récente de la commune de Jette et de ses quartiers. Cette publication fait le point sur les aspects démographiques de la population jettoise en privilégiant la problématique de la mobilité spatiale. A l'analyse statistique classique se mêle une étude qualitative qui tente, par le truchement d'une enquête, de déterminer les caractéristiques et les motivations de ceux qui viennent habiter Jette et de ceux qui en partent.